Un exemple de la couverture médicale et sociale en France
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Un exemple de la couverture médicale et sociale en France
Voici l'histoire de Walid
Bouches-du-Rhône : un sursis pour Walid l'enfant "malade de la lune"
Sa mère enceinte est autorisée à rester en France six mois de plus par la préfecture
Six mois de sursis, c'est ce que la préfecture des Bouches-du-Rhône a accordé à la maman de Walid, ce jeune Algérien atteint d'une affection incurable, la "xeroderma pigmentosum", si joliment appelée "maladie des enfants de la lune." Depuis quelques jours, un élan de solidarité s'étend des quartiers Nord où vit l'enfant au stade Vélodrome où une banderole a été déployée pendant le match OM-Spartak de Moscou. La silhouette de Walid, 12 ans, le visage caché sous une camisole, les yeux couverts par un masque de ski et les mains gantées pour se protéger des rayons ultra-violets, émeut. Les menaces d'expulsion de sa famille indignent.
En 2006 alors que Walid a développé plusieurs tumeurs, subi 22 opérations et perdu une partie du visage, ses parents décident de le faire soigner en France. Messaoud et Samiha Necib font une demande d'asile médical. Mais selon la loi de juillet 2006, un seul des deux parents obtient l'autorisation de séjour. Ce sera Samiha. Six mois, renouvelables une fois. Messaoud choisit de rester auprès de son fils, mais en toute illégalité. Le 5 novembre 2007, le préfet des Bouches-du-Rhône délivre à la famille une obligation de quitter le territoire. Un recours devant le tribunal administratif est engagé.
Mais hier, lueur d'espoir. La préfecture accorde une nouvelle autorisation temporaire de séjour de six mois à la maman de Walid. Un revirement que l'on explique par le fait que "la grossesse de Mme Necib n'était pas connue". Pourtant selon Me Laurent Bartoloméi, avocat de la famille :"Un certificat avait été déposé".
Walid qui n'était pas scolarisé en Algérie va pouvoir retourner à l'école des Lauriers dans le 13e arrondissement spécialement aménagée. "Il s'est très bien adapté et cherche à rattraper le temps perdu" , assure son institutrice. "Renvoyer Walid en Algérie, c'est précipiter sa fin", soutient Françoise Seris, la présidente de l'association des enfants de la Lune. Elle avance le chiffre de 44 malades de moins de 18 ans et une quinzaine un peu plus âgés en France." Ils sont officiellement 300, plus vraisemblablement 500 en Algérie où l'autorisation des mariages consanguins rend la maladie plus fréquente", dit-elle. En contact avec les dermatologues algériens, Françoise Seris affirme qu'ils sont "très démunis. Il n'y a pas de combinaison anti-UV, c'est moi qui envoie les crèmes solaires. Les enfants meurent avant l'adolescence." Des arguments qui convaincront la préfecture? L'avocat des parents de Walid espère une régularisation de toute la famille. "Le dossier est à l'étude", dit-on à la préfecture.
source : http://arlette1941.blogspace.fr/881207/L-enfant-de-la-lune/
Bouches-du-Rhône : un sursis pour Walid l'enfant "malade de la lune"
Sa mère enceinte est autorisée à rester en France six mois de plus par la préfecture
Six mois de sursis, c'est ce que la préfecture des Bouches-du-Rhône a accordé à la maman de Walid, ce jeune Algérien atteint d'une affection incurable, la "xeroderma pigmentosum", si joliment appelée "maladie des enfants de la lune." Depuis quelques jours, un élan de solidarité s'étend des quartiers Nord où vit l'enfant au stade Vélodrome où une banderole a été déployée pendant le match OM-Spartak de Moscou. La silhouette de Walid, 12 ans, le visage caché sous une camisole, les yeux couverts par un masque de ski et les mains gantées pour se protéger des rayons ultra-violets, émeut. Les menaces d'expulsion de sa famille indignent.
En 2006 alors que Walid a développé plusieurs tumeurs, subi 22 opérations et perdu une partie du visage, ses parents décident de le faire soigner en France. Messaoud et Samiha Necib font une demande d'asile médical. Mais selon la loi de juillet 2006, un seul des deux parents obtient l'autorisation de séjour. Ce sera Samiha. Six mois, renouvelables une fois. Messaoud choisit de rester auprès de son fils, mais en toute illégalité. Le 5 novembre 2007, le préfet des Bouches-du-Rhône délivre à la famille une obligation de quitter le territoire. Un recours devant le tribunal administratif est engagé.
Mais hier, lueur d'espoir. La préfecture accorde une nouvelle autorisation temporaire de séjour de six mois à la maman de Walid. Un revirement que l'on explique par le fait que "la grossesse de Mme Necib n'était pas connue". Pourtant selon Me Laurent Bartoloméi, avocat de la famille :"Un certificat avait été déposé".
Walid qui n'était pas scolarisé en Algérie va pouvoir retourner à l'école des Lauriers dans le 13e arrondissement spécialement aménagée. "Il s'est très bien adapté et cherche à rattraper le temps perdu" , assure son institutrice. "Renvoyer Walid en Algérie, c'est précipiter sa fin", soutient Françoise Seris, la présidente de l'association des enfants de la Lune. Elle avance le chiffre de 44 malades de moins de 18 ans et une quinzaine un peu plus âgés en France." Ils sont officiellement 300, plus vraisemblablement 500 en Algérie où l'autorisation des mariages consanguins rend la maladie plus fréquente", dit-elle. En contact avec les dermatologues algériens, Françoise Seris affirme qu'ils sont "très démunis. Il n'y a pas de combinaison anti-UV, c'est moi qui envoie les crèmes solaires. Les enfants meurent avant l'adolescence." Des arguments qui convaincront la préfecture? L'avocat des parents de Walid espère une régularisation de toute la famille. "Le dossier est à l'étude", dit-on à la préfecture.
source : http://arlette1941.blogspace.fr/881207/L-enfant-de-la-lune/
monaluiza- Messages : 115
Date d'inscription : 24/04/2008
Re: Un exemple de la couverture médicale et sociale en France
Un enfant algérien de onze ans, atteint d’une maladie rare, est menacé d’être expulsé de France en raison du refus des autorités de renouveler l’autorisation de séjour de sa mère. Walid est atteint de « la maladie de la lune » qui lui interdit toute exposition aux rayons du soleil. Il y vivait la plupart du temps reclus et a développé plusieurs tumeurs. En juin 2006, l’enfant a été accueilli à Marseille pour y être soigné. « Il a été opéré à peine un mois après son arrivée », ajoute maître Bartoloméi. Il y a été scolarisé pour la première fois dans une école spécialisée ouverte aux enfants souffrant de la même maladie. L’enfant a obtenu un équipement spécial pour se protéger des rayons ultraviolets. En novembre 2007, la préfecture a annoncé à la mère de Walid, enceinte, qu’elle ne lui renouvellerait pas son autorisation de séjour provisoire. Son époux n’a, quant à lui, jamais obtenu de titre de séjour. La préfecture a justifié sa position en estimant que l’enfant pouvait bénéficier d’un traitement adapté en Algérie, une affirmation démentie par maître Bartoloméi. Saisie, la justice administrative doit rendre sa décision d’ici à fin février.
http://www.elwatan.com/spip.php ?page=article&id_article=86991
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monaluiza- Messages : 115
Date d'inscription : 24/04/2008
monaluiza- Messages : 115
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